Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai découvert le monde du podcast. J’ai débuté par hasard en découvrant une émission radio nommée Génération Manga qui était diffusée sur une petite radio de la région de Clermont-Ferrand et mise à disposition sur le web. Cette découverte a changé ma vie. J’avais enfin une émission intéressante où j’apprenais des choses sur une thématique que j’appréciais. De plus, on y retrouvait ce côté sympa et proche de nous qui fait le charme du podcast amateur, même s’il s’agissait en réalité d’une émission radio.
Après cette première découverte, j’ai tenté de voir plus loin et suis tombé sur Geek Inc qui a été pour moi LA révélation. Ce fut non seulement une émission que j’ai suivie durant des années (et que je continue à suivre), mais également le point de départ de nombreuses autres découvertes. Grâce à Geek Inc j’ai découvert Nowatch, Scuds, l’Apéro du Captain, le Quadratour, l’Agence tous geeks, le WWSH, Season1,…..Un parcours somme toute assez classique dans ce milieu.
Suite à cela, j’ai commencé à en écouter/regarder encore et toujours plus et même à lancer mes propres projets. La liste de mes découvertes ne cessait de croître et j’étais avide de nouvelles expériences. J’ai trouvé des tas d’émissions intéressantes sur des tas de sujets divers et variés. J’étais abonné à près de 50 podcasts et en écoutais certains de manière épisodique, lorsque le temps me le permettait ou lorsque le sujet m’intéressait. Mon plaisir d’écoute résidait dans cette variété tant au niveau des sujets que de la manière de les aborder.
Aujourd’hui, après plus de 5 ans à en écouter, je me rends compte que j’ai réduit le nombre d’émissions. Je suis toujours abonné à 40 podcasts (vérification faite dans podcast addict le vendredi 20/03/2015), mais il m’arrive de plus en plus souvent de faire l’impasse sur certaines émissions et de n’écouter que certains épisodes d’autres, quand j’ai le temps. En gros, j’écoute toujours les mêmes émissions !
Cette réflexion m’est apparue un matin, en écoutant une émission de Patrick Beja pour la troisième fois en 2 jours. Cela m’a amené à me questionner sur mon envie de découverte et sur les raisons de cette routine podcastique.
La vraie vie
La première idée qui me vient à l’esprit est la vraie vie. Vous savez, ce qu’il y a dehors, derrière la fenêtre lorsqu’on quitte son ordinateur ? Ma vie a pas mal évolué depuis 2009, date où j’ai découvert mes premières émissions. A l’époque j’étais au chômage et je vivais en appartement avec ma compagne. Je pouvais donc passer le plus clair de mon temps à découvrir de nouvelles émissions et à en écouter.
Aujourd’hui, je suis papa, j’ai un travail, une maison….Bref, des responsabilités qui prennent du temps. Et comme je n’ai malheureusement pas choisi une compagne qui apprécie le monde du podcast (ni une Geek d’ailleurs), j’ai moins de moments où je peux m’isoler avec mon casque vissé sur mes oreilles.
Plus de temps pour découvrir d’autres choses
Beaucoup de podcasts traitent de sujets culturels (ou pop-culture comme vous voulez). Je les écoutais, car je suis curieux de nature et avant tout un Geek. Ces émissions m’ont non seulement permis de découvrir des gens « comme moi », mais aussi énormément de films, séries, jeux vidéos, BD,….
Et pour consommer toutes ces recommandations, il faut également du temps. Mes journées n’étant pas extensibles, je suis obligé d’amputer du temps d’écoute de podcasts pour assouvir cette soif de découverte. On peut même dire que c’est un des effets pervers du podcast, cela m’encourage à essayer de plus en plus de choses, ce qui me fait perdre du temps d’écoute.
L’envie de parler moi aussi des thèmes abordés
Autre facteur qui réduit encore drastiquement mon temps d’écoute, c’est le fait que tous ces passionnés m’ont donné l’envie de partager également ma passion. Si vous êtes déjà venu sur ce blog ou avez déjà été faire un tour dans mon espace projet, vous n’êtes pas sans savoir que je fais du podcast depuis plusieurs années.
Mais de cette envie de m’exprimer n’a pas découlé qu’un manque de temps. Je suis également plus critique envers ce que j’écoute et ai parfois plus de difficultés à faire l’impasse sur l’aspect technique ou la façon dont sont animés certains podcasts.
ATTENTION : Je tiens à préciser une chose importante. Je ne dis pas que mes podcasts sont parfaits, loin de là, mais j’essaye d’y apporter du soin tant au niveau du fond que de la forme.
De la lassitude
Le manque de temps c’est bien beau, mais alors pourquoi ne pas varier les émissions durant ce court laps de temps? J’ai l’impression de m’être simplement lassé d’entendre plusieurs fois les mêmes choses. Beaucoup d’émissions traitent de sujets technologiques ou Geek (surtout cinéma, jeux-vidéos et séries). Je remarque qu’on entend souvent les mêmes sujets d’un podcast à l’autre.
Alors certes, chacun y va de sa petite touche, de son style de review ou de sa manière d’aborder ou de classifier les choses, mais au final, les infos sont toujours les mêmes. Le manque de temps m’a donc poussé de manière involontaire à choisir celui qui me semblait le plus généraliste et le plus complet pour chacun des sujets. C’est un peu comme les sites d’actus tech, une fois qu’on en a un bon sous le coude (comprenez dans son feedly), il peut être intéressant d’en ajouter un deuxième dont l’angle diffère totalement, mais rien ne sert d’en lire 10, ils diront tous la même chose ou presque.
Que faire pour remédier à ça?
L’avantage du média podcast c’est qu’il propose une variété presque infinie de sujets et de manière de les aborder. Rendons à César ce qui appartient à César, ma solution m’a été inspirée par les amis de Nipcast et plus particulièrement Niplife, des émissions que je ne peux que vous recommander d’ailleurs en passant 😉
Au fil de leurs émissions, j’ai appris énormément de choses qui me servent dans ma vie de tous les jours et je vais à nouveau pouvoir m’inspirer des idées présentées ici. Deux pistes ont retenu mon attention :
- Il est important pour avancer dans la vie de sortir de sa zone de confort
- Il faut se fixer des objectifs clairs
Pour bousculer ma zone de confort, je vais donc m’imposer un podcast que je n’ai plus écouté depuis longtemps (c’est-à-dire avec un retard de plus de 3 émissions) ainsi qu’un nouveau podcast chaque semaine. Cela me permettra de faire de nouvelles découvertes et qui sait, à terme ce seront peut-être mes « classiques » qui passeront à la trappe. Nous verrons ce que cela donnera, je vous ferai un petit retour prochainement sur le sujet.
« Et comme je n’ai malheureusement pas choisis une compagne qui apprécie le monde du podcast »[…]
Si ta compagne lit ça, le « malheureusement » tu vas le sentir passer ^^
Sinon, ce que tu dis marche avec tout : podcasts, réseaux sociaux, jeux vidéos, sorties fixes, télévision,…
On fait toujours la même chose, puis, par manque de temps on réduit et le peu qu’on garde, devient récurrent.
Et comme on manque de temps, on a pas le temps pour essayer autre chose, du coup on garde peut-être quelque chose qui nous plaît moyennement alors qu’on pourrait trouver quelque chose qui nous plaît beaucoup plus.
Et la vie, elle même, est fixe. On y fait les mêmes choses, on garde les mêmes enfants toute sa vie et parfois la même compagne 😀 Ok, tout ça, c’est normal :p Ce que je veux dire c’est que tout est routinier dans la vie. Et quand tu essaies de sortir de la routine, ce n’est pas toujours facile (je sais de quoi je parle, je suis en plein dedans!).
Pour les podcasts, il suffit juste d’en choisir des plus petits. Des trucs qui font 60 ou 120 minutes, c’est bien, mais parfois un podcast de 15 minutes est mieux car on y parle que de l’essentiel. Les quelques podcasts que j’écoute sont des trucs de 3-4 minutes (et d’humour). Plus long, ça m’énerve et je n’ai pas le temps d’écouter ça.
Bonjour Sarah,
Merci pour ce commentaire.
Je te rassure, ma compagne saisit très bien ce genre d’ironie (heureusement pour elle, sinon je pense qu’elle ne serait plus là^^).
Pour revenir au sujet, en effet tu as raison, la vie est faite de routine. Néanmoins, je constate qu’en terme de culture (au sens large du terme) j’aime découvrir et j’expérimente beaucoup. Je vais prendre l’exemple des séries TV (que je consomme énormément) je ne me ferme absolument à rien et j’essaye toujours des nouvelles choses, voir même parfois des choses qui, à première vue, ne devrait pas me plaire (Once Upon a Time pour ne citer que celle-là).
Je compare aux séries car pour moi un film ou un jeux-vidéo c’est pas la même chose, c’est une expérience unique, une fois qu’il est finit il est finit (même s’il peut avoir des suites). Un podcast par contre a une certaine récurrence qui fait qu’on reste dedans sans en voir le bout.
Y a des films où tu ne vois pas le bout non plus hein ^^
Pour découvrir de nouveaux podcasts, il y a un truc génial : la panne de voiture! Tu te retrouves ainsi à prendre le train et le bus.
Et tu n’imagines pas le temps que tu as à chaque correspondance et pendant le trajet 😉
En ce qui concerne les séries, je commence de moins en moins à les apprécier. J’aime quand il y a une fin. Et dans les séries, il y en a jamais ou alors c’est rare. Bien souvent, une série s’arrête faute de budget (ou d’audience) et la fin est soit tirée par les cheveux (pour vite clôturer) soit pas de fin du tout. Sans parler du temps à attendre entre chaque saison.
Mais ceci est un autre débat dont le titre de l’article sera « dje rwète toudi les mém feuilletons » 😀 😀
Pas mal comme idée de titre d’article. Je ne pense pas que les français qui visitent ce blog comprendraient l’idée, mais c’est à creuser 😉
Pour infos, je prenais le train tous les jours durant 2h40 jusqu’il y a peu, je peux donc dire qu’en effet ça laisse pas mal de temps pour écouter du podcast, mais malgré ça je revenais toujours sur les mêmes….comme quoi^^
Alors, les personnes qui font les podcasts que tu écoutent sont trop actives et il faut leur demander d’enregistrer un peu moins souvent ^^